Une autre année, une autre échéance du Brexit est passée. Au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes presque à la fin du mois d’octobre, à une semaine de la date à laquelle le Royaume-Uni était censé quitter l’Union européenne. Le départ ayant été retardé, l’Europe doit maintenant faire face à trois mois supplémentaires d’incertitude liée au Brexit. Cette dernière, associée aux guerres commerciales qui se déroulent sur plusieurs fronts, notamment entre l’UE et les États-Unis, a inévitablement pesé sur le climat économique du continent.

La Banque centrale européenne prévoit un taux de croissance de 1,1 % en 2019, qui n’augmentera que légèrement pour atteindre 1,4 % en 2021. Si la lecture de ce qui précède vous laisse un sentiment de paralysie ou, en tant qu’investisseur étranger, vous fait hésiter à investir sur le Vieux Continent, ce serait compréhensible.

Mais en dépit de ces circonstances moins qu’idéales, quatre gestionnaires de fonds – dont trois sont basés en Europe et qui investissent tous dans les infrastructures du continent – affirment qu’ils sont en fait assez optimistes quant au marché.

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